Sa correspondance

Georges a été mobilisé en 1939 dans la Légion Étrangère à Colomb-Béchar, puis il s’est engagé dans les forces françaises libres au Maroc. Il demandera ensuite à être versé dans la 2e DB, partira pour Oran, rejoindra l’Angleterre et débarquera en août en Normandie. Je mettrai à jour une chronologie de cette guerre quand elle sera complète.

Je pensais au départ ne publier que quelques lettres significatives, mais à les lire, elles forment un corpus passionnant, chacune apportant une pierre à l’histoire de cette guerre, et enrichit l’image que je pouvait avoir de mon grand-père. Cela en fait beaucoup, et j’ai décidé de les organiser en grands chapitres que je mets à jour au fur et à mesure que je les copie.

J’ai également ajouté quelques séries de lettres également gconservée par ma grand-mère. Il a pu dire qu’il n’était pas écrivain, il a quand même beaucoup écrit, avec un style plutôt agréable à lire. On s’habitue à ses pattes de mouche…

Pour lire les lettres, cliquer sur l’image pour l’agrandir ou, après un click droit sur l’image, l’ouvrir dans en plein écran ou l’enregistrer.

Lettres Georges

Il y en a des centaines, écrites pour la plupart avec des pattes de mouches. Pour le moment je trie, lorsqu’il y a une enveloppe, il y a un tampon, et c’est plus facile. Les enveloppes ressemblent à cela :

Pour une visite assez complète de sa correspondance pendant la guerre, c’est par ici :

J’ai déjà repéré quelques pépites. D’abord celles qui utilisent de papiers à lettre improbables, comme ce courrier à en-tête nazi.

Mais aussi celle-ci, à l’en-tête de la France libre, avec La Croix de Lorraine.

Et surtout il y a des dates symboliques, comme cette lettre écrite le premier jour d’après la guerre en Europe, que je trouve très touchant.

Ou encore cette lettre écrite quelques jours auparavant, lettre où il décrit le « Nid d’aigle » d’Hitler qui a été « pris » par la 2e DB dans la nuit du 4 au 5 mai..

Documents militaires

Des quelques documents liés à sa guerre, je garderai d’abord la lettre du Maréchal Leclerc, qui était une réponse à la décision de georges de ne pas l’accompagner en Indochine en 1946. Il choisit alors la paix, et son travail de directeur du collège technique du plateau (aujourd’hui lycée Al Idrissi)

Pour ceux qui auraient du mal à la lire : « Merci mon cher Blanchard pour vos voeux. J’espère que vous avez repris le collier avec entrain, et je vous envie d’être dans ce beau pays qui s’appelle Maroc. Nous continuons ici à lutter contre de nombreuses difficultés mais avec de la patience, on y arrivera. Amicalement. Signé Leclerc« 

Une invitation, du général Leclerc, dont il parle dans ses courriers à Yvonne.

Un souvenir de son affectation dans la Légion Étrangère à Colomb-Béchar, réalisé à la main, scellé à la cire. Il marque la fin de sa première partie de la guerre.