1944 entre Alençon et Paris

Quelques photos, qui s’agrandissent au click, suivies des lettres.

Le 27 août, à 20km d’Alençon, Georges parle de sa famille, de ses jeunes recrues, de ses espoirs.

Le 31 août, courte lettre, signée Eugène, où il annonce le déplacement de son unité sans autre précision. Une remarque anodine, il était temps que les Alliés arrivent ici… Peut-être plus détails dans la lettre suivante.

Le 1er septembre Georges est à Paris. Il en parle un peu. Il annonce aussi qu’il prend le commandement d’une compagnie automobile.

Le 2 septembre, il parle de Paris, de la foule, mais aussi des difficultés d’approvisionnement, des dégâts dûs aux bombardements alliés sur les voies ferrées.

Le 5 septembre, il raconte sa vie à Paris, et commente les nouvelles de sa famille, et se réjouit de la libération prochaine de l’Ardèche (St-Etienne a été libérée !)

Le 8 septembre, il parle de son boulot, de ses virées à Paris, qu’il commence à connaître. On comprend aussi dans cette lettre d’où vient son goût pour les belles voitures, une Hotchkiss grand sport, rien que ça…

Le 9 septembre, Georges est en mission à Rouen, qui était, selon lui, une belle ville. Où l’on comprend que le Calvados, comme le whisky, aide à la fraternisation entre les officiers alliés.

Le 11 septembre, il est à Paris, a acheté des cadeaux pour sa femmes et ses gosses, parle de l’accueil des parisiens, des difficultés d’approvisionnement. Il a fait des photos, en particulier de sa jeep allemande. Il parle à nouveau de l’Ardèche.

Le 15 septembre, lettre de transition, il est fatigué, donne quelques impressions. Il doit partir en mission le lendemain pour la Normandie, retour le lundi, et annonce un prochain départ pour Troyes.

Le 17 septembre, lettre pour rassurer sa femme qui n’a pas eu de nouvelles depuis plus d’un mois. Il explique ce qu’il fait, ses états d’âme en quelque sorte et se montre rassurant. Il est à l’arrière pour assurer le soutien du front, malgré ses demandes, et en a pris son parti. La guerre sera bientôt finie pense-t-il.

Le 21, dernière lettre de Paris, il part pour Troyes demain. Il se rappelle que sa soeur ainée vit à Paris et qu’il ne l’a pas vue. Il évoque un repas pris dans une guinguette, mais aussi des soldats blessés à ses côtés.

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