CROZE

J’essaie ici de rassembler les informations sur Casimir Croze, le grand-père de Georges Blanchard.

À l’origine, il y a la naissance d’Etienne Croze à Vals-Les-Bains, le septième jour du mois de Germinal, an Dix, soit le 28 mars 1802. C’est le fils d’Etienne Croze, illettré, et de Marie Tourette, demeurant tous deux à Vals. Je n’ai pas d’autre informations sur les parents d’Étienne, juste leur nom sur l’acte de naissance.

Boulanger de profession, il va épouser Cécile Perge, dont il aura six enfants, dont Casimir Croze. C’est lui qui vendait ses beignets (des oublies, une sorte de beignets) devant la source Dominique, à Vals. Sur l’acte de mariage de son fils, il est boulanger de profession. Il nous en reste une photo, et sa silhouette sur cette gravure.

Peut-être est-ce lui aussi qui a déposé cette demande d’homologation d’une source thermale, dont on a les traces d’un refus. Il est décédé en 1887, la demande est datée entre 1860 et 1869.

Son deuxième fils, Casimir Croze, le grand-père de Georges Blanchard, est né à Vals le 1er mai 1833. Il épouse Élisa Noailles le 2 mai 1859. Elle a dix-huit ans. Ils auront quatre enfants, Eugénie en 1860, Louis en 1862, Eugène en 1869 et Marguerite en 1878, mon arrière grand-mère.

Mon grand-père l’a décrit comme un vieillard à la retraite, fumant sa pipe, gardant les garçons de Marguerite et dans la seule activité professionnelle consistait à éplucher les châtaignes. C’est une image d’enfant, qui ne résume pas sa vie.

Il a participé à la campagne de Crimée, sans doute comme conscrit, et il a eu la chance d’être blessé dès le premier jour, rapatrié et pensionné par l’empereur. Ces documents en témoignent.

Il est indiqué pâtissier, sur son acte de mariage, mais sa vie professionnelle sera toute autre. Il devient confiseur, entrepreneur qui réussit dans une ville d’eaux qui se développe très vite. Et il donne une toute autre image que le sympathique grand-père de Georges. Quelques documents en font foi.

Sur cette photo de mariage de son fils Eugène, le 28 mai 1895, on reconnait Casimir à gauche du marié. La famille Croze doit être présente ce jour-là et Marguerite est sans doute une des jeunes filles présentes, elle a dix-sept ans.

Sur ces photos, des publicités pour l’entreprise de confiserie qu’il a créée avec des associés, publicités directes, cartes publicitaires. On en parle dans cette revue.

Une photo de la maison familiale, photo de mauvaise qualité, où on voit sur la gauche l’usine qui fabrique tout cela. Aujourd’hui, la maison existe toujours, c’est la Villa Aimée, transformée en maison d’hôtes.

Et je rajoute, pour avoir une idée de l’ambiance chaleureuse qui pouvait régner dans cette famille à l’époque une lettre d’Eugène à son père.

Pour finir, une image de Marguerite Croze et de son frère Eugène, ainsi qu’une photo de Joseph et Marguerite Blanchard devant leur confiserie.

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Merci à Anne Astier-Gilly, arrière-petite-fille d’Eugène pour les renseignements et ses photographies.

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Une réflexion sur « CROZE »

  1. Superbe histoire familiale qui nous permet de suivre l épopée d une famille
    c est bien raconté on se transpose facilement dans cette aventure à la fois de recherche ,de création, et d envie d avoir une vie meilleure et de réussite
    La maison filiale est plus que belle et la chambre d hotes mériterait qu on s y arrête

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