L’arrivée à Safi

1949

On commence par quelques cartes postales dans lesquelles il donne ses premières impressions de son arrivée au Maroc.

D’abord son arrivée à Casablanca

Et puis ces deux cartes qui disent sa rencontre avec Safi.

Le 26 octobre Roger fait le récit de son voyage, en train, en bateau, en car de Palais à Safi. Ça n’est pas triste. Ça n’était pas non plus un littéraire, ni dans le style, ni pour l’orthographe. Et il a été instituteur !!!

Quelques jours plus tard, il envoie un courrier à ses parents pour leur dire comment il est installé à Safi, précise que le directeur et les collègues sont sympathiques. On y apprend que Jo et Niquette avaient eux aussi envisagé de partir pour le Maroc.

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Le 16 juin, il est à Casablanca, parle d’un voyage à Rabat, évoque une possible permission pour aller à Safi.

Curieuse lettre du 17 juin, où il revoit des souvenirs de vacances avec Yvonne, et où il parle de son mauvais caractère. La guerre l’aurait changé?

Le 25 juin, rien ne va plus, le colonel est fâché et Georges doit partir pour Port Blondin (près de Casablanca) où sa compagnie se tient prête à intervenir en cas de troubles. Cela ne l’empêche pas de préparer ses vacances à Ifrane.

Le 26 juin, c’est un peu la goutte d’eau qui fait déborder le vase, entre l’inconfort du campement, la chaleur, les mouches, l’inutilité de son rôle et la fréquentation d’officiers qui n’ont pas combattu. Le seul espoir tient dans la date de démobilisation.

Dans cette du 27 juin, Georges fait de la résistance, traîne, n’attend que sa démobilisation, mais parle aussi avec sympathie de ses hommes, des Sénégalais, et fait des plaisanteries coquines.

Le 30 juin, il est en colère après son colonel, ne pense qu’à son avenir au civil. Les officiers pères de trois enfants devraient être démobilisés avant le 31 juillet, il fera ce qu’il faut pour partir lui aussi. Il a quatre enfants.

Cette lettre du 3 juillet est la dernière. Il parle encore de ses soldats, ils lui ont construit une cabane sur la plage, et il semble euphorique, à quelques jours de la vie civile.

C’est la fin de la correspondance que Georges a tenu avec son épouse Yvonne, restée au Maroc avec trois filles, puis un garçon qu’il ne rencontrera que lors de sa permission de février 1945.

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