Campagne d’Alsace

Des photos qui accompagnent sa guerre. On y visualise des éléments qu’il évoque dans ses lettres. On peut retrouver dans le nom du fichier (clique droit sur la photo) les indications portées au verso de la photo.

Le 1er janvier une lettre où il est essentiellement question de son bataillon qui part au repos, mais également qu’il change d’affectation. Il parle également d’argent, car sa solde a augmenté.

Le 4 janvier, Georges parle de sa nouvelle fonction et des difficultés qu’elle représente, et ses réflexions sur la guerre qui est loin d’être finie sont à relier avec la contre-offensive allemande dans les Ardennes de fin décembre 44 dont il ne peut bien sûr pas parler. On peut remarquer le nouveau papier à lettre qu’il utilise.

Le 7 janvier 1945, il vient d’être nommé officier de liaison auprès du commandement. Il est en Alsace et raconte ses condition de vie. Pour info, Mme Ruelle vient de Lorraine.

Le 8 janvier, toujours en Alsace, il raconte ses conditions de vie, la neige, les accidents. Guy est son chauffeur.

Le 10 janvier, il évoque, et ça reviendra souvent, sa demande de permission, mais aussi des événements qui ne sont pas brillants. La censure militaire l’empêche de détailler.

Le 12 janvier, toujours la neige, la permission, et Jean-François, qu’il ne connait pas sinon à travers des photos.

Le 15 janvier, il parle du paysage sous la neige, de son ami américain Tim Clifford, et des gens qui l’hébergent, « pas vraiment sympathiques », mais qui ont tué un cochon.

Un carte datée du 18 janvier, qui donne du contexte. Pas simple de trouver le temps d’écrire.

Le 21 janvier, Georges est à Obernai, il évoque la météo (30cm de neige) et sa chambre confortable (il y fait bon, le thermomètre n’y descend pas au dessous de 15°C). Il évoque sa fréquentation d’un journaliste, Pierre Bourdan, qui deviendra ministre de la culture après guerre, et curieusement se noiera en 1948 au large du Cap Nègre.

Le 24 janvier, il n’en dit pas grand chose, à cause de la censure, juste « la guerre est dure », et dit en fin de lettre que la jeep ne vaut pas une conduite intérieure.

Le 25 janvier, ce court message laconique.

Le 27 janvier, il se plaint du froid, de la circulation, de coucher ici et là, de voir de belles choses mais aussi de bien tristes, et toujours sa permission…

Le 28 janvier, ou comment on apprend qu’il a échappé de peu à la mort, lors d’une de ses virées quotidiennes entre l’état-major et le front.

Le 30 janvier, dernière lettre explicite, pas de courrier en février, et pour cause, Georges a obtenu sa permission pour l’Afrique du Nord, pendant que sa division était au repos à Chateauroux. Il quittera Safi le 5 mars.

Retour

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *