En permission au Maroc

Des photos prises pendant sa permission d’abord..

Le 6 mars, c’est le début d’une série de lettres où il raconte ses déboires pour rentrer en France et retrouver sa division

Le 7 mars, il n’est pas parti. Pour rappel Elvire qui a bien rigolé, C’est la femme de son frère Lucien, pâtissier à Casablanca, qui l’héberge régulièrement.

Le 10 mars, il est finalement arrivé à Oran, en Algérie.

Le 11 mars, il est encore en route pour rentrer de permission. Il évoque ici les difficultés pour se déplacer entre le Maroc et la France encore en guerre, et sa détestation de la ville d’Oran.

Le 12 mars, il se prépare à embarquer. Beaucoup de potins dans ce courrier.

Le 12 mars, il est sur un bateau néerlandais, en route pour Marseille. Il raconte sur quatre feuillets la vie à bord.

Le 16 mars, il est à Paris et raconte son voyage, et sa journée parisienne.

Le 18 mars, la division Leclerc est au repos à Chateauroux. Il fait une description amusée de l’accueil fait par les autorités locales.

Le 19 mars il écrit une lettre qui est essentiellement pratique. On apprend que sa division changera de corps d’armée à la fin de son repos.

Le 21 mars, c’est encore un courrier domestique, où l’on a la confirmation, évoquée la veille, qu’il a bien demandé à retourner au Maroc.

Le 24 mars, encore une lettre « domestique » mais on comprend à demi-mot qu’il va retourner prochainement au combat (il signe « Georges, pas encore Eugène ») et évoque une citation qui lui sera proposée.

Le 27 mars, c’est une lettre où le talent d’écriture de Georges se déploie, il fait vivre le réveil de sa famille à Safi. Il évoque aussi une photo retrouvée (la place de l’Opéra) et parle d’un écrivain qui l’accompagne.

Le 28 mars où Georges dit et redit combien il souhaite revenir à la vie civile, insiste sur le fait qu’il n’a pas changé et parle de son rapport à ses soldats.

Le 30 mars, son unité étant toujours au repos à Chateauroux, il annonce une virée à Vals et Privas pendant le week-end de Pâques avec sa Jeep et son chauffeur qui restera dans sa famille à Clermont- Ferrand (cf. photos)

Le 2 avril, sur quatre feuillets, il fait un compte rendu de son voyage à travers la France, et des visites qu’il a effectuées à Vals et à Privas. Il parle du cousin d’Yvonne, déporté en 1944. La photo a été prise à Privas, la fille de Marguerite est assise sur la jeep de Georges.

Le 3 avril, cette lettre revient sur le séjour à Privas, les paysages traversés, et donne une idée des échanges de colis entre la France et le Maroc.

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