Un autre été 51

Ces lettres sont le pendant des lettres que Roger a envoyé à Paulette pendant l’été 51. Elle donne une idée de ce que pouvait être la vie de Paulette à vingt ans, de ses activités, de ses rapports avec ses parents et elles éclairent également les courriers de Roger. Il faut se rappeler que leur fiançailles ont été conclues cette année-là pour un mariage au printemps 52.

Premier courrier, encore à Safi, juste après le départ de Roger.

On sait dans cette lettre que les courriers qu’elle reçoit sont lus par toute la famille. C’est dans cette lettre que l’on comprend qu’elle va passer l’été à réviser puisqu’elle est au rattrapage du bac en septembre.

Premier courrier de l’Ouka, raccourci pour l’Oukaïmden, ou elle enverra cette carte, sans date.

Dans ces pages, elle revient sur les activités, la vie dans ce camp de vacances, où elle révise, s’amuse, et participe peut-être aussi à l’encadrement des jeunes.

Un article de journal annoté envoyé par Paulette à Roger, un clin d’oeil qui répond à ses lettres sur la pluie à Belle-Ile.

Dernier courrier de l’Atlas avant le retour à Safi.

Quelques unes des photos dont parle Paulette dans sa lettre.

De retour à Safi, la fin de la lettre est au début, comme souvent chez elle.

La fin de l’histoire, avec ce télégramme reçu par M. Blanchard. Elle a bien travaillé cet été-là.

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Un été 51

À l’été 1951, Roger quitte Safi pour aller passer les vacances à Sauzon, dans sa famille. Le voyage se fera en 4Cv et le séjour sera vagabond, puisqu’il ira voir sa soeur aux Sables d’Olonne, des amis à Biarritz, et longera la côte en prenant son temps. Dans ses bagages il emporte un peu de mélancolie, puisqu’une relation amicale se construit avec Paulette, partie en colonie de vacances à l’Oukaïmden avec sa famille.

Le résultat, ce sont ces lettres, que Paulette a gardées, où Roger raconte son île et se dévoile de façon charmante. Il y évoque dans l’une des cartes postales, qui ont hélas été égarées, qui accompagnaient ses descriptions. Il y a également des cartes postales qui jalonnent ses voyages.

Deux cartes envoyées d’Espagne, le début du voyage.

Toutes une série de cartes postales au dos desquelles il raconte son périple à travers l’Espagne à bord de sa 4Cv.

Le voyage continue au dos de ces cartes postales.

Dans cette première lettre, il évoque son voyage, la pluie à l’arrivée et parle un peu de son île.

Comme il le dit dans sa lettre précédente, il a fait un tour aux Sables d’Olonne.

Lettre où la fin du texte se retrouve au début, lettre où il raconte les Sables d’Olonne, mais où on sent sa passion pour Belle-Ile et pour la mer. Paulette aussi donne une image d’elle très sportive.

Cette lettre est marquée par la météo, pluvieuse et pleine de nostalgie. Elle explique pour partie la lettre précédente (l’histoire du marteau) et annonce la suivante qui parlera de la fête des écoles. Mais c’est surtout l’absente qui apparaît en filigrane.

Le récit de la fête donnée sans doute à Sauzon, où l’on apprend que Roger dansait, jusqu’à cinq heures du matin ! On apprend aussi que Paulette jouait du piano, à l’époque. Il donne quelques informations sur des régates internationales à Belle Ile et sur un meeting aérien (qu’il faut peut-être relier à des photos qu’il avait prises). Et il donne l’itinéraire de son retour.

Dernière lettre avant le départ. Il semblerait que l’été 1951 ait été mémorable côté pluie, et Roger s’inquiète même de savoir si le bateau pourra faire la traversée de Le Palais à Quiberon. Il a hâte de retrouver le soleil, et sans doute plus…

Cette carte est peut-être la dernière avant son retour ou la dernière de son voyage aller.

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Cahier de chants

En triant les cahiers de sa mère, Françoise a trouvé ce cahier de chants, cahier inachevé, qui s’arrête sur le texte « Opium ». Il est daté de novembre 1941 à … et c’est sans doute un cahier de normalien, les tampons faisant référence à sa promotion. Le dessin est méticuleux et assez peu poétique, très Roger.

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Jean-François

Quelques photos de Jean-François, mais d’abord une lettre de mamie qui annonce sa naissance à papi.

Une (rare) lettre de mamie, datée du 8 juillet 1944, une semaine après la naissance de jean-François. En voilà un beau bébé, qui mange et dort la nuit. Elles en sont toutes folles, et il ressemble à sa mère, avec la bouche des Lacroix et rien des Blanchard. Qui est cette Mlle Clegg, évoquée en toute fin de lettre, une connaissance de papi en Angleterre?

Maintenant les photos :

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Jacqueline

Née le 27 décembre 1937 à Ifrane, au Maroc, décède à Safi le 27 mai 1950 à l’âge de 13 ans, emportée par la typhoïde. C’est le drame de la famille Blanchard, on le comprend mieux si on lit Georges, qui terminait toujours ses lettres par un mot d’affection à Jackie. C’était la petite reine de la famille.

Il en reste des souvenirs, dans les récits de ses deux grandes soeurs. Maman disait une fois qu’elle avait prié, prié, et que de ce jour, elle avait cessé de croire en ce dieu sourd. Elle était alors à Rabat, et Georges lui avait demandé de rentrer à Safi pour soutenir sa mère.

Il y a quelques photos, certaines colorisées, un cahier… et sa tombe, longtemps entretenue à distance, Georges, Yvonne et Paulette versant chaque année de l’argent à une famille marocaine. C’est sans doute cette tombe qui les aura retenus si longtemps au Maroc. Georges ayant exprimé dès 1945 son désir de s’installer sur le littoral varois.

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