Cette partie est tout à la fois très frustrante, car il n’existe pas, à ma connaissance, de photographies comme pour les autres familles, mais aussi passionnante parce qu’elle renvoie à une histoire surprenante.
À partir des documents des recensements de 1906, 1926 et 1931, il est possible de suivre l’histoire de la famille Ferretti de Sant’Andrea di Cotone à Cervione, en Corse. Mais on y découvre aussi que deux frères Ferretti ont immigré d’Italie vers 1895. Le grand-père d’Anne-Marie est donc né en Corse, mais italien.
Ils venaient, comme tous les Ferretti, d’une région déshéritée de Ligurie, vraisemblement du village de Casone, sur la commune de Fontinagordi dans la montagne ligure. On trouvera toute l’histoire de ce clan Ferretti depuis 1200 et son premier condottiere, Antonio Ferretti, en suivant ce lien en italien.
J’ai reconstitué la généalogie des Ferretti à partir de ces documents d’état civil :
L’acte de naissance de Cesar Ferretti, l’arrière-grand-père d’Anne-Marie.
Le recensement de 1906 à Sant’Andrea di Cotone où apparaît pour la première fois la famille Feretti, Charles Ambroise étant sur la page suivante.
Le recensement de 1926 à Cervione, la famille Ferretti semble au complet.
Le recensement de 1931 à Cervione. Il y apparait que la grand-mère Marie vit chez ses parents avec ses deux premiers enfants (petits-enfants Ferretti). César est à l’époque installé à Toulon chez son frère Michel Ange où naitra bientôt la mère d’Anne-Marie.
Sur la fiche matricule de Michel Ange, on a son adresse à Rodeillac, quartier de Toulon. Pour l’anecdote, son autre frère Olinto avait été déclaré déseteur à la fin de la guerre de 1914-18, alors qu’il était de nationalité italienne.
La fiche d’Augustin Ferretti, neveu de Cesar Feretti, mort pour la France le 4 novembre 1918. Il est également présent sur le monument aux morts, apposé sur la façade de l’église à Favalellu (commune de San Giuliano).